En 1843, Flora Tristan écrivait : « L’homme le plus opprimé peut opprimer un être, qui est sa femme. Elle est la prolétaire du prolétaire ».
J’ai toujours été très proche du mouvement féministe. Mes images de femmes se veulent réalistes et optimistes. Issues de différents reportages, elles ont été réalisées en Belgique, en Palestine, au Bénin, … Elles représentent celles qui luttent au quotidien pour vivre dignement, pour protéger leurs enfants, pour soutenir ceux qu’elles aiment, pour exiger leurs droits et se faire respecter.

« M ’appelle Biharima. J’aurais pu être un gosse comme les autres.
(…) j’ai eu beaucoup mal parce que beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts.
Mais Allah n’est pas obligé d’être juste avec toutes les choses qu’il a créées »
(Extrait de Allah n’est pas obligé, d’Ahmadou Kourouma).
La pièce de théâtre est jouée par plusieurs troupes dans les écoles à travers tout le pays.

Anita est infirmière de rue. Sur le marché de Gambela, dépourvue de moyens,
elle pare au plus urgent. Mais quand un cas grave se présente,
elle n’a pas les moyens d’envoyer les enfants à l’hôpital qui est payant.

Les jeunes mères qui n’ont que la rue comme habitat, se regroupent le long des avenues pour se protéger.
Des générations entières sont ainsi condamnées à cette précarité.

De la prostitution à la vente d’œufs, les stratégies de survie dans la rue sont multiples.

Sa a fait des études la préparant au travail social à l’université. Elle a été engagée comme travailleuse de rue en 2005. Elle vient régulièrement près de la pagode où les enfants font de petits boulots le soir

Beaucoup de femmes et d’enfants travaillent au triage
des déchets à la décharge de Danang.

Dans la chambre d’une maternité de Port-au-Prince.

« Mes parents sont morts. Mon oncle m’a recueillie. Il me battait.
Ma cousine se prostituait. J’ai dû le faire aussi. Un jour, je ne suis pas rentrée.
Un passant m’a parlé de Kaaifam, un centre qui recueille les femmes en difficulté…
Je suis enceinte de 4 mois. Je voudrais reprendre des études, et retrouver
mes 3 petits frères. Je ne sais pas où ils sont. Je sais qu’ils vivent à la rue.
J’étais l’aînée. Je devais veiller sur eux. Je n’ai pas pu le faire. »
Fanel a 17 ans.

Jeannine a 50 ans. Elle gagne 40 euros par mois comme femme de maison. Elle vit avec ses 3 enfants et son frère qui n’a pas de travail. Pour faire soigner son fils de 22 ans, gravement malade, elle a dû emprunter de l’argent. Les taux d’intérêt s’élèvent à 40% l’an.

Manifestation pour la dépénalisation de l’avortement,

Manifestation pour la dépénalisation de l’avortement. Ce n’est qu’en 1990, que fut adoptée en Belgique la loi Lallemand-Michielsens qui dépénalisait partiellement l’avortement.

Manifestation pour la dépénalisation de l’avortement.

Les veuves du génocide tentent de s’organiser. Elles parlent de leur vie,
de leurs maisons détruites, de leurs maris assassinés, des viols, du sida…
Elles parlent du retour à leur domiciles des anciens génocidaires.

Une mère et ses deux filles, aidée par un micro-crédit, ont créé une petite entreprise
de fabrication de savon et une école pour les jeunes enfants du quartier.

Dans l’atelier de la couturière.

Une femme du voisinage est venue rejoindre les enfants
du camp de vacances. Elle leur a apporté des biscuits et des boissons.

Quatre militants palestiniens, réunis dans un restaurant, ont été assassinés
lors d’une incursion de l’armée israélienne. Les proches des quatre hommes
se sont rassemblés dans une tente dressée sur la Place de la Mangeoire
pour y recevoir les condoléances de la population.

Militante féministe, sociologue, anthropologue, Manale est une palestinienne d’Israël engagée dans les mouvements pour une paix juste et pour les droits de l’homme.

Mariée à 18 ans avec Marwan Barghouti, Fadwa a fait des études scientifiques et de droit.
Les militaires israéliens sont venus chercher son mari le 15 avril 2002 à son domicile.
Prisonnier politique, condamné plusieurs fois « à vie » par la justice israélienne,
il est incarcéré depuis dans des conditions de détentions catastrophique
En 2023, elle continue à faire le tour du monde, pour exiger sa libération.


Hébergée au Centre d’accueil de la Croix-Rouge,
Agaïan vient de Grozny avec sa nièce, Helena.
L’enfant a 2 ans et 4 mois.
– Où sont ses parents ?
– Kaputt !

Manifestation pour l’emploi et les droits des femmes.


Sur la chaîne de montage de l’usine Volkswagen.

Maternité de l’hôpital de Tivoli.

Willy Peers et son avocate Régine Orfinger.

Bernadette Khader lors de l’enterrement de son mari, Naïm Khader, représentant de l’OLP à Bruxelles, assassiné par balle alors qu’il quittait son domicile à Ixelles.

En attendant la sortie de la maternité de l’hôpital Roi Baudouin.

Ouvrière à la verrerie Vereno.

La cuisinière de l’hôtel «Chez Monique »

Les élèves de l’école Saint-Félix à Limete, une des communes de Kinshasa.

Son fils Youssef, 24 ans, s’est fait exploser au pied du mur en signe de protestation.
